Notre plateforme Nanocyclix® représente un atout majeur pour la découverte et le développement d’une pipeline de petites molécules «first-in-class» inhibiteurs de kinases très puissants et très sélectifs sur de nouvelles cibles, en tant que nouvelles stratégies thérapeutiques en oncologie.
Parmi nos nombreux projets précliniques en oncologie, notre projet le plus avancé est le développement d’un nouvel inhibiteur «first-in-class» de la protéine RIPK2 : OPM-102.
RIPK2 est une kinase bien caractérisée dans l’inflammation et l’immunité innée, fonctionnant principalement via la voie de signalisation NOD/RIPK2/NF-κB.
Il est largement reconnu que l’inflammation chronique dans les tumeurs est une force motrice qui accélère l’invasion du cancer, les métastases et la résistance aux médicaments. Pour cette raison, nous croyons que le ciblage de RIPK2 est une stratégie réalisable avec un potentiel significatif dans le contexte des tumeurs liées à l’inflammation.
Pourquoi cibler RIPK2 dans le cancer ?
- RIPK2 est fortement exprimé dans divers types de tumeurs, en particulier dans les tumeurs du sein, de l’ovaire, de la vessie et du côlon, entre autres.
- Les mécanismes moléculaires par lesquels RIPK2 favorise la progression tumorale et la résistance sont multiples :
- Régulation du microenvironnement immunitaire de la tumeur
- Mécanismes liés à l’amplification des oncogènes ou à la dépendance aux facteurs de transcription indépendants de sa fonction initiale de régulation immunitaire
- Le développement d’inhibiteurs de RIPK2 est à un stade avancé par rapport à d’autres inhibiteurs des protéines importantes de la voie de signalisation NOD1/2.
Notre candidat préclinique OPM-102 a déjà démontré une inhibition de la croissance tumorale dans un modèle préclinique du carcinome du côlon, en monothérapie et en combinaison avec des immunothérapies anti-checkpoints. De plus, nous avons démontré que l’inhibition du traitement avec OPM-102 inhibe la croissance d’organoides dérivés de patients atteints de cancer. Enfin, notre plateforme d’intelligence artificielle, qui nous permet de mieux caractériser les tumeurs en fonction de données génétiques, nous a conduits à identifier les types de tumeurs qui seraient les plus susceptibles à l’inhibition de RIPK2.
L’expérience de l’équipe d’OPM dans les sciences du médicament, associée à la synergie entre nos plateformes Nanocyclix® et d’Intelligence Artificielle, nous permet non seulement d’associer le développement de nouveaux médicaments innovants à la médecine de précision, mais aussi de d’initier de manière plus efficace de nouvelles stratégies thérapeutiques en oncologie.